Non M. Larcher, nous n'avons pas tous été aveugles et faibles
Quel culot ce Gérard Larcher, président du Sénat! Outre le fait que Larcher n'est pas une flèche, oser dire que nous avons tous été faibles face à l'islamisme est une lâcheté innommable puisqu'il met tout le monde dans le même panier: les résistants et les collabos. Oui, je le dis sans hésitation, c'est dégueulasse car c'est oublier un peu vite que ce même Gérard Larcher et ses copains nous traitaient de fascistes et racistes nous qui comme Eric Zemmour et d'autres annoncions le danger d'une immigration islamisée incontrôlée. Nul n'est prophète en son pays dit le dicton, c'est malheureusement bien vrai.
Je n'ai que mépris pour cette classe politique lâche et uniquement préoccupée de sa petite carrière! Où sont passés les Charles De Gaulle ou autres Georges Pompidou? Aujourd'hui, presque partout en Occident la qualité des leaders politiques est d'une médiocrité qui fait peur et qui dégoute, à l'exception peut-être de Viktor Orban.
Une classe politique sans vision, apeure qui pratique le PAS DE VAGUES à tous les étages, voila pourquoi l'OCCIDENT sombre. Je l'explique fort bien dans mon dernier livre L'Occident désorienté par le 21ème siècle. En voici un court extrait consacré à nos élites françaises
La responsabilité des élites françaises
« Ce qui est dangereux et haïssable, c’est le simulacre de l’action »
Jacques Bainville
En 2002, mon ami David Martin-Castelnau dressait un portrait cruel des
élites françaises en ces mots 353 : « 1990-2000 : sans que l’on y prenne
vraiment garde, une révolution idéologique majeure s’est produite ; la
conviction que la France ne méritait plus d’existers’est imposée comme une
évidence dans nos milieux dirigeants. Du mépris des Grands Patrons pour
un peuple d’assistés à celui des Belles Ames pour une nation de beaufs, du
fiel de l’extrême droite aux sarcasmes soixante-huitard, un consensus inédit
s’est établi en catimini au sommet de la société. Ce consensus, c’est celui
de la francophobie ». Les élites françaises ont trahi le peuple qu’elles sont
censées guider. Par mépris, par dégout, par rejet d’un peuple qui n’était
pas à la hauteur de leur majesté. Et ça continue aujourd’hui dans les beaux
quartiers parisiens avec une élite hors sol, déconnectée de la réalité du
pays.
« Il est plus facile de manipuler les élites que de manipuler le peuple »
aimait à dire l’humoriste Jean Yanne. Ça ne les excuse pas pour autant !
Bien au contraire car c’est toujours par la tête que le poisson pourrit. Nos
élites parisiennes de Saint-Germain des Prés, du Marais ou d’ailleurs sont
les grands responsables de la dégringolade de notre pays. Responsables
mais pas coupables selon la fameuse formule de Georgina Dufoix354. En
France les élites ne sont jamais traduites devant le tribunal du peuple355
.
Elles esquivent, se font discrètes, se font oublier. Mais de sanctions,
jamais ! En cela notre pays fait exception car dans la plupart des
démocraties, si erreur il y a, le couperet tombe. Mais nos énarques sont
comme les chats, ils retombent toujours sur leurs pattes. Pour dire vrai, la
353 Dans son excellent livre « Les Francophobes »
354 Déclaration de la ministre des Affaires Sociales le 4 novembre 1991 sur TF1 à propos du
sang contaminé
355 A l’occasion comme à la Libération les anciennes élites qui ont perdu (Pétain) sont jugées
par les nouvelles élites qui ont pris leur place.
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bonne politique chez nous consiste à bien ouvrir le parapluie pour
échapper à ses responsabilités, et si possible à faire trinquer le lampiste.
Courage fuyons est leur devise, la mauvaise foi leur credo ; regarder
ailleurs en se bouchant les oreilles leur méthode ; tout faire pour ne pas
voir et pour ne pas avoir à exercer leur responsabilité et leur autorité. Il
faut leur pardonner, ils sont bien trop occupés à écrire des romans pour
vraiment prendre à bras le corps les problèmes du pays. Pour le peuple, ils
ne sont que des pantins, des bonimenteurs, avec ou sans i.
Ont-ils encore foi en la France ? Se soucient-ils de son avenir ? Cette foi on
en doute, tant ils ont du mal à prononcer le nom de notre pays. On nous
rabâche à longueur de journée qu’il faut défendre les valeurs de la
République mais les valeurs de la France, jamais ! Comme si la France
n’avait pas de valeur(s). Cette omission traduit une forme de lâcheté, un
abandon de notre histoire et de notre culture ; une honte à se réclamer de
la France éternelle. Mais, si l’exécutif est souvent coupable de lâcheté,
n’exonérons pas les juges qui eux se lavent les mains du destin du pays.
Ces Ponce Pilate gauchistes excellent à manipuler le droit et la
jurisprudence pour exonérer les délinquants et mettre des bâtons dans les
roues à ceux qui tentent de maintenir l’ordre. Quant aux journalistes, qui
n’ont plus d’élites que le nom, tant leur niveau s’est dégradé, ils se font
complices du délitement de notre démocratie. En mettant la lumière sur
les groupuscules minoritaires qui s’agitent pour gagner de la visibilité
médiatique alors qu’ils ne représentent rien. Couvrir la fondation Louis
Vuitton de peinture comme l’a fait « Extinction Rébellion » en ce 1er mai
2023 n’a aucun intérêt social sinon de faire parler de soi. Et les médias se
jettent dans le piège de ces gauchistes avec délectation. Ils justifient ainsi
leur carte de prêche. Les Paul Emique 356 et consorts sont de mèche.
Responsables peut-être pas, mais coupables à coup sûr !
Le déni de réalité de nos élites
« Le déni angoisse quand la lucidité donne de l’espoir »
Éric Zemmour
Est-ce pour ne pas devenir fou ou suicidaire devant les perspectives du
monde contemporain que les Occidentaux se réfugient dans le déni de la
réalité ? Au premier rang, les élites politiques et médiatiques font la
356 Nom humoristique que je donne aux journalistes férus de polémiques et de controverses
pour faire le buzz
265
politique de l’autruche pour ne pas voir ce qui saute aux yeux. Leur
politique du déni est un déni de la politique ! Ceux qui nous dirigent ne
sont que des déni oui-oui ! Éric Dupont-Moretti, le garde des sceaux, nous
affirme qu’il n’y a pas d’insécurité, seulement un sentiment d’insécurité.
Non content de nous prendre pour des imbéciles, Il récidive en affirmant
que la France n’est pas un coupe-gorge. Qu’en pensent Samuel Paty et le
père Hammel au paradis des victimes innocentes ?
Selon Péguy, « Il faut avoir le courage de nommer ce qu’on voit, et d’abord
de voir ce qu’on voit ». Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas
voir ! Comment décider d’une politique si on refuse de voir la réalité !
Comment peut-on encore de bonne foi nier qu’il n’y a pas de lien entre
délinquance et immigration, quand 25% des personnes incarcérées dans
les prisons françaises sont de nationalité étrangère. Et que dire des
« mineurs isolés » qui pourrissent la vie des touristes au Trocadéro ou dans
les transports publics.
Une autre vérité criante est occultée par nos élites : La France est
beaucoup moins riche qu’on ne le croit. Son niveau de vie, c’est la dette
qui le permet. Les Français se bercent d’une douce euphorie que les élites
leur serinent. C’est le pays de la grande illusion ! Le pays est désormais sous
perfusion. Gare au moment où les marchés financiers couperont le fil. Fin
avril 2023, Fitch abaisse la note de la France à AA-, un signe parmi tant
d’autres du déclin en cours. Notre situation est en vérité pire que celle de
l’Italie, qui a su stopper l’hémorragie des déficits. Chez nous,
l’endettement coule encore.
La gravité et l’urgence commandent un discours fort et virulent de nos
élites pour inverser le cours des choses. Elles s’y refusent. Leur flagrant
déni devient flagrant délit, flagrant délire même, en dépit des attentes du
peuple. Bêtise, couardise ou lâcheté ? Georges Clémenceau leur avait
pourtant indiqué le chemin : « Quand on le sait, il faut avoir le courage de
le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. »
Le laxisme et le grand renoncement de nos dirigeants
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est
tyrannique »
Blaise Pascal
Dans une interview sur CNews, à la suite d’énièmes émeutes, Gerald
Darmanin ministre de l’intérieur, proclame « Le pays doit se réveiller et
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condamner l’extrême gauche et les factieux. Ils sont peu nombreux mais ils
sont extrêmement violents ». J’ai envie de lui répondre. Nous sommes
réveillés et attendons que vousfassiez quelque chose ; car après tout, c’est
votre boulot. Cessez de condamner avec la plus grande fermeté en parole,
et agissez fermement ; n’ayez pas la main qui tremble comme tous les
gouvernements depuis l’accident Malik Oussekine357
. Par exemple, que fait
le gouvernement contre les « Black Bourges358 », ces 1500 individus qui
bravent la police et fomentent le chaos à chaque manifestation ?
Comment accepter qu’à Villiers le Bel fin 2022, des jeunes se soient arrogé
le droit de distribuer l’essence d’une station-service prise en otage ; Non
seulement c’est un déni de propriété mais en plus, ces voyous décrétaient
qui avait le droit d’avoir ou non du carburant. On recrée des petites
féodalités sur le territoire de la République et l’Etat tolère sans broncher.
La lâcheté des dirigeants face aux minorités radicales agissantes est
désespérante. La France va-t-elle se transformer en d’innombrables ZAD,
comme ce fut le cas à Notre Dame des Landes, au barrage de Sivens, et
maintenant à Sainte-Soline ou ailleurs ?
Si l’Etat est obèse pour le social, il est squelettique pour le régalien. Pire,
pour masquer son impuissance, il est fort avec les faibles et faible avec les
forts. « Force doit rester à la loi » n’est plus qu’un vœu pieux. A force de
reculer, les forces de l’ordre ne font plus la loi. La loi de la force l’emporte
sur la force de la loi. Dans les rues et dans les cités, un nouvel ordre impose
sa loi, celle du plus fort. Force fait loi ! La démocratie recule, les dirigeants
baissent les yeux, la république baisse les bras.
Il y a désormais deux France sur le même territoire : La première éduquée
depuis longtemps à la démocratie, qui sait comme Camus qu’ « un homme
ça s’empêche » et que le respect des lois est une nécessité pour vivre
ensemble ; la seconde nouvellement arrivée, issue de civilisations non
démocratiques s’en remet au rapport de forces et ne se soumet à l’ordre
républicain que contrainte et forcée. Résultat, l’Etat abreuve la première
France de réglementations et de taxes en tout genre, lui pourrit la vie, et
ne lui passe rien, quand la seconde, sauvage, ne respecte rien, méprise
l’autorité républicaine, et se rend coupable de tous les excès en totale
impunité. Très minoritaire, cette France irrespectueuse des lois de la
République, transforme la vie de tous en enfer. Au premier chef, les
357 Ce jeune homme fut la victime d’une violence policière meurtrière en décembre 1986
358 Du nom que Gérald Darmanin lui-même a donné aux Black Blocs
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populations pauvres qui vivent dans les mêmes quartiers qu’eux ! Si le
premier droit de l’homme est de vivre en paix et en sécurité, on doit
malheureusement reconnaître qu’on vit mieux dans les dictatures de
Poutine, de Xi ou des monarchies du Golfe, que dans la démocratie de
Macron.
Que dire de la totale impunité dans laquelle peuvent faire ce que bon leur
semble les végans qui détruisent les vitrines des boucheries, les
« dégonfleurs » qui s’attaquent aux pneus des SUV ou les aspergeurs qui
vandalisent les œuvres d’art (Les tournesols de Van Gogh, etc.). Sans parler
des militants d’« Extinction Rébellion » qui s’enchainent sur les autoroutes
pour empêcher toute circulation. Les nouveaux militants écologistes
dépassent les bornes, mais personne ne s’en émeut dans le gouvernement
de Mme Borne.
Et bien évidemment les juges en rajoutent : Les autorités condamnent
l’usage de l’écriture inclusive mais les tribunaux empêchent de la
combattre. A Lyon, des squatters obtiennent un dédommagement d’un
tribunal (3000€ chacun) d’un propriétaire qui, privé de son bien, en a
changé les serrures. A Roanne, un citoyen lambda est condamné pour s’en
être pris à l’agresseur de sa fille. Les exemples pullulent, partout en France.
Et on ose nous dire que la France est un état de droit. J’y vois plutôt un état
de gauche, en bien mauvais état.
Ce sont aussi les attaques contre les permanences politiques, contre ceux
qui ne parlent pas le politiquement correct, qui sont hors du cercle de la
raison (Finkielkraut, Zemmour, etc…) Le nombre de gens sous protection
policière est de plus en plus grand.
« Soulèvements de la terre », « Extinction Rébellion » pratiquent le
léninisme écologique sans se voir opposer la moindre résistance par un
Etat amorphe, qui accepte que les minorités tyrannisent la grande
majorité. Cela s’appelle un déni de démocratie. La nature ayant horreur du
vide, si l’ordre et la sécurité des citoyens n’est plus assurée, la majorité
silencieuse prendra la parole, cacophonique. Quand l’Etat ne joue plus son
rôle de protection, ce sont les milices citoyennes qui s’en chargent. Avec
tous les débordements possibles que l’on connait359
.
359 Comme par exemple en Israël où une descente de colons israéliens armés a ravagé la
ville palestinienne de Turmus Aya, en représailles d’une attaque par deux palestiniens sur
quatre colons assassinés.
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Cette incapacité à tenir le pays conduit à des humiliations brulantes
comme le report de la visite du roi d’Angleterre Charles III en mars 2023
qui fait dédaigneusement dire aux Britanniques que décidément ces
Français sont des « softies » qui reculent bien facilement au premier
obstacle.
Les élus de terrain, et particulièrement les maires, sont tentés de tomber
le tablier. Privés de pouvoirs par les intercommunalités, ils sont en
première ligne pour répondre devant leurs administrés de décisions dont
ils n’ont plus la responsabilité, ni la maitrise. Insultés, molestés, menacés
eux et leurs familles, victimes de violences toujours plus graves, parfois
même tués dans l’exercice de leurs fonctions, les maires craquent. On
risque d’assister à une véritable hémorragie de candidats lors des
prochaines élections municipales en 2026.
L’idéologie en accusation
La lâcheté et le renoncement s’expliquent en grande partie par une
idéologie coupable, spécifique à la France : le gauchisme d’une grande
partie de nos élites. Une étude a récemment montré que 90% des
étudiants de Sciences Po avaient voté Mélenchon aux dernières
présidentielles. Nulle part ailleurs le clivage n’est aussi favorable à la
gauche de la gauche. Et principalement chez les juges, les journalistes et
les artistes où il serait de très mauvais gout de ne pas être de gauche. Le
« privilège rouge360 » marche à fond, offrant un deux poids deux mesures
favorable aux idées du Bien, qui ne peut être qu’à gauche, bien sûr. Selon
que vous serez rouge ou blanc, les jugements de cour vous rendront blancs
ou noirs. Un exemple parmi tant d’autres de ces contradictions
idéologiques de la gauche : le refus de la conditionnalité du RSA (Stéphane
Troussel en Seine Saint-Denis) quand, en même temps, ils veulent
conditionner l’octroi d’aides ou subventions aux entreprises à des
conditions d’engagement social de leur part. Pareillement, quand les
écolos instaurent des ZFE qui pénalisent les pauvres, c’est le retour de
l’octroi à l’entrée des grandes villes. En même temps, on dissémine les
migrants sur l’ensemble du territoire, malgré les populations rurales qui
n’en veulent pas. Habillée dans ses beaux habits de la solidarité et de la
générosité, l’idéologie dominante n’est qu’une façon habile pour l’élite
360 Expression chérie de Gilles William Goldnadel pour décrire le traitement favorable dont
jouit l’extrême gauche dans les élites françaises
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française de camoufler un immense complexe de supériorité vis-à-vis de
son peuple et des autres civilisations, Chine et Afrique confondues.
L’ENA ayant supplanté POLYTECHNIQUE parmi les dirigeants de la nation,
c’est l’idéologie gauchisante issue de ce moule de la pensée, qui a pris le
pouvoir, imprégnée dorénavant de wokisme et d’extrémisme écologiste.
On n’est plus très loin de la Terreur de 1793. Dans son livre « Le terrorisme
intellectuel », paru en 2017, le journaliste historien Jean Sevillia démonte
les mécanismes de cette forme sublimée de terrorisme qui discrédite ou
écarte toute pensée qui dévie de la ligne du politiquement correct,
imposée par une petite poignée d’intellectuels germanopratins, et qui
s’apparente à un véritable totalitarisme de la pensée. Même Gérald
Darmanin dénonce cette mainmise de l’extrême gauche sur les médias.
Tout comme lors de la Révolution française, on notera une cassure entre
Paris, les grandes métropoles et la Province où l’ordre naturel résiste
mieux aux nouvelles dérives idéologiques des bienpensants. N’oublions
jamais qu’en France l’idéologie révolutionnaire est responsable de bien
des malheurs. Et malgré cela, elle perdure ! Bernard Lugan le grand
spécialiste de l’Afrique résume en ces mots la différence des colonisations
en Afrique : « Les Français ont laissé des certitudes, les Anglais des
habitudes » Arrogance de l’idéologie qui l’emporte sur le pragmatisme.
Les politiciens français traitent leurs citoyens comme des enfants, à
l’inverse de la Suisse qui les traite en adultes responsables ; chez nos amis
helvétiques, le peuple est légitime à exposer son point de vue, il est
respecté. En France l’avis du peuple est méprisé. Encore plus s’il est
provincial. Comment les élites parisiennes pourraient-elles prendre en
compte l’avis de ces gueux ? Pour eux, la politique spectacle : des coups de
com, sans grand fond, pour amuser la galerie. Des guignols qui brassent du
vent, coupés du peuple ; nos élites ronronnent au sein du microcosme et
de l’entre-soi. « Vertu politique » est devenu un oxymore. Les fabricants
de soda ont inventé le cola sans sucre, les partis de gauche ont inventé la
gauche sans peuple