Bonjour à tous,
Vous me connaissez à travers mon livre* d’analyse sur l’état du monde et sur les défis économiques, géopolitiques et civilisationnels qui attendent la France et l’Europe.
Maintenant qu’Eric Zemmour a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle, et que Valérie Pécresse est la candidate officielle de LR, je vais vous dire pourquoi j’ai décidé de voter pour l’ancien journaliste en avril prochain.
Pour que tout soit clair, je ne cacherai pas que le chroniqueur écrivain n’était pas mon premier choix. J’espérais une candidature de David Lisnard, maire de Cannes, le mieux à même de représenter ce que je veux pour mon pays ; mais il a choisi une autre voie, vers l’AMF, probablement conscient de sa notoriété insuffisante auprès du grand public.
Je ne cacherai pas non plus mon vote pour Emmanuel Macron aux deux tours de l’élection présidentielle de 2017 après celle en faveur de Nicolas Sarkozy en 2007 et 2012. On le voit, je n’ai donc rien d’un dangereux extrémiste de droite, encore moins d’un fasciste ou d’un raciste.
Rebuté par la personnalité et l’inélégance de Fillon vécue dans des circonstances personnelles, j’ai voté pour Macron en 2017, parce que je croyais, au vu de son parcours personnel, qu’il aurait le courage de réformer la France ; à la différence de Sarkozy qui nous avait promis le karcher et qui nous donna Kouchner, éclipsant les espoirs de fermeté et d’autorité que j’avais mis en lui.
Homme de droite, gaulliste dans l’âme, j’apprécie l’ordre juste qui donne à chacun selon son mérite et qui assure la cohésion nationale et la prospérité commune. Force est de dire que j’ai toujours été déçu par les leaders de cette famille politique UMP puis LR qui nous ont cocufiés à de nombreuses reprises ; chez eux les actes ne suivent pas les paroles, et ce n’est pas avec la nouvelle distribution des rôles aux LR que cela va changer ! Ce manquement aux promesses, et tout particulièrement celui de Nicolas Sarkozy qui avait suscité un véritable engouement dans le peuple de droite en 2007, explique en grande partie la fuite des électeurs vers le Rassemblement National. Trahis, ils ne sont pas près de revenir au bercail !
Ayant voté Macron en 2017, pourquoi ai-je décidé de ne pas lui renouveler ma confiance en 2022 ? Disons le tout net, il m’a déçu ! Je ne lui pardonne pas d’être ce caméléon qui dit à ses auditoires ce qu’ils veulent entendre, quitte à dire successivement tout et son contraire. A force de zigzaguer, cela se voit, Il manque à cet homme une colonne vertébrale !
La déliquescence qui frappe la société française est si grave que je ne vois pas en Macron l’homme qui peut prendre les mesures nécessaires et indispensables pour inverser la tendance. Cet homme brillant, intelligent et cultivé n’a pas la force de caractère pour affronter les tempêtes qui se profilent à l’horizon ; il n’a pas saisi l’urgence et la gravité de la situation. « Malheur à la ville dont le prince est un enfant » selon l’ecclésiaste, on ne le voit que trop. Quand il y a urgence, la tergiversation et l’évaluation méthodique des solutions doivent céder le pas à l’action. C’est le cas aujourd’hui ! Le tragique de l’histoire est de retour, l’ignorer est une coupable négligence, et ce n’est pas la technocratie énarchique et conventionnelle qui est la mieux préparée pour l’affronter.
Depuis 5 ans, notre pays a connu une descente aux enfers. Fort avec les faibles et faible avec les forts, l’Etat a laissé le chaos s’installer dans de nombreux quartiers, à l’école, et même dans la rue. L’autorité républicaine est bafouée comme jamais. On ne peut plus continuer comme cela, sinon ce sera la guerre de tous contre tous. La présidentielle de 2022 sera donc un rendez-vous déterminant comme jamais pour l’avenir de nos enfants et petits-enfants.
Face au déclassement économique et scolaire, à la violence de la délinquance, à l’islamisation de l’espace public et, à terme, au Grand Remplacement qui menacent les Français, nous avons besoin d’un vrai programme de redressement national qui soit appliqué d’une main ferme. Et il y a urgence !
Chez nos élites, politiques ou médiatiques, peu ont compris à quel point la France est en danger. Son modèle social, ses us et coutumes, ses mœurs, son niveau de vie, sa liberté, son indépendance, tous sont menacés comme jamais. Parmi les candidats, seul Eric Zemmour a le talent, la volonté, le courage et la détermination pour déclencher le sursaut dont notre pays a besoin. La ferveur de ses meetings, comme hier à Villepinte, montre que le peuple le suit dans son combat, et surtout les jeunes.
On paie aujourd’hui 40 ans de laxisme et d’insouciance coupable. Il n’y a plus de place sous le tapis pour y cacher les problèmes, le grand nettoyage s’impose. Il est désormais trop tard pour les réformettes, il faut renverser la table et réaffirmer avec force nos valeurs fondamentales, comme surent le faire Margareth Thatcher au Royaume Uni en mettant au pas les syndicats et en envoyant la flotte pour défendre les Malouines, et Ronald Reagan aux Etats-Unis qui, par sa détermination, mit fin à la guerre froide et au communisme en Europe.
Oui Zemmour a raison, la France est en grand danger ! Celle de perdre son âme et son identité au profit de valeurs venues d’ailleurs. Valeurs archaïques et mortifères de l’islam d’un coté, et folies totalitaires du wokisme, de l’indigénisme, du racialisme et de la cancel culture de l’autre. Il faut remettre l’église au milieu du village, et vite ! On a besoin de rétablir la prévalence de nos valeurs et de remettre le bon sens près de chez nous, par la contrainte si nécessaire. Le peuple l’exige quand les élites sont aveugles.
Halte à la tyrannie des minorités ! Et s’il faut s’attaquer au système judiciaire si enclin à imposer leurs droits à une majorité silencieuse car bâillonnée, le référendum populaire y pourvoira. Il faut revenir à la vraie démocratie, celle du peuple par le peuple pour le peuple. Et non plus celle de quelques juges (non élus) qui échappent à tout contrôle et qui ne sont responsables de rien. Ce n’est qu’en abolissant ce tabou qu’on redonnera aux politiques élus par le peuple souverain la capacité de changer la vie. Tout le reste n’est que bla-bla.
Car la vérité est que nos politiciens sont devenus impuissants face à la machine judiciaire qui les entrave et à la doxa médiatique qui les inhibe et les asservit. D’où leur impopularité ! Il faut donc en finir avec ce soi-disant Etat de Droit qui n’est en fait qu’un tas de droits utilisés par les minorités agissantes pour combattre la volonté du plus grand nombre et imposer leur propre agenda. Frustration garantie !
Eric Zemmour est le seul homme politique qui osera braver la doxa gauchiste qui a castré la droite depuis tant d’années. C’est pour cela qu’il est l’objet de la vindicte des élites et des pouvoirs en place (politique, médiatique ou judiciaire). Il est la bête immonde qu’il faut abattre, le virus qu’il faut éradiquer, et même dans les mots de Mélenchon l’ennemi du genre humain ! Les antifas ne sont que l’auxiliaire de police de ces pouvoirs pour museler l’intrus ; c’est pourquoi ils peuvent agir en toute impunité ! Inacceptable pour moi et pour les vrais défenseurs de la démocratie et de la liberté d’expression. Il est temps de mettre au pas ces ennemis de la liberté. La République ne doit pas faiblir, elle l’a montré dans le passé.
Désolés Messieurs les donneurs de leçons, cette forfaiture qui consiste à cracher sur celui qui sort du cadre, ne marche plus avec les citoyens éclairés qui ouvrent les yeux et qui ne veulent plus se laisser abuser. La présence de plusieurs leaders des gilets jaunes aux cotés de Zemmour en est la preuve. Vos attaques ne font que nous renforcer dans notre conviction qu’il faut sauver le soldat Zemmour. Plus on l’attaquera injustement, plus nous ferons front derrière lui ! Ce témoignage n’en est qu’une première expression. Oui au débat, non au lynchage. Aux attaques perfides et ignominieuses, une seule réponse s’impose : « Ben voyons »
Alors oui, je soutiens Eric Zemmour ! Avec lui, il est temps d’entreprendre la Reconquête. Mais ne nous y trompons pas, ceux qui comme moi ont décidé de braver la vindicte publique de la bien-pensance ne sortiront pas indemnes de ce combat. Ce ne sera pas facile, et il en faudra du courage, de la ténacité et de la persévérance pour résister aux invectives, moqueries et calomnies qui ne manqueront pas de nous accabler. Cela ne nous détournera pas de notre but, renverser la table et remettre la France sur de bons rails. Impossible n’est pas français ! De Gaulle l’avait prouvé en son temps. Avec Zemmour en 2022, espérons que le dicton populaire se vérifie à nouveau.
Merci de votre écoute et n’hésitez pas à partager cette chronique si vous aussi, vous souhaitez que la France reste la France.
*Les Barbares aux yeux bridés et les autres…